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by Akoya

Paroles d’alumnis #1 : Calvin Dumesnil, doctorant en Biophysique à l’ENS

Vous rêvez de rencontrer d’autres personnes que votre voisin de palier ou le chat du concierge ? Ça tombe bien, pendant 11 mois, et à l’occasion des 11 ans du cabinet, le club très select des Alumnis d’Akoya vous ouvre ses portes. Faites connaissance avec celles et ceux qui ont construit l’histoire d’Akoya et découvrez leur parcours, leurs motivations, leurs astuces et autres petits secrets (jusque-là) bien gardés…

 

 

Calvin Dumesnil

Doctorant en biophysique à l’École Normale Supérieure et ancien Consultant chez Akoya.

 

Peux-tu te présenter ? Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui ?

Je fais actuellement une thèse en biophysique sur les gouttelettes lipidiques (ndlr : nous avons dans notre corps des réserves de lipides qui stockent le gras, qu’on appelle gouttelettes lipidiques, et qui peuvent jouer un rôle central dans certaines maladies.)

J’ai en réalité un profil un peu atypique pour un ancien Consultant : j’ai étudié à l’École Normale Supérieure Paris Saclay en Physique. J’ai ensuite fait un an de recherche à Cambridge et, fraichement diplômé, j’ai rejoint Akoya où j’ai travaillé pendant plus d’un an.

 

Pourquoi avoir décidé de rejoindre Akoya à l’époque ?

Il y a trois choses qui m’ont poussées à rejoindre Akoya.

D’abord le secteur, celui du conseil en stratégie. J’avais envie d’avoir de l’impact à court terme, de voir et mesurer très rapidement les effets de mon travail. Dans la recherche, c’est parfois frustrant, selon les sujets ou les domaines, de se dire que l’impact que l’on va avoir ne va pas être appliqué à grande échelle, ni être visible tout de suite. A l’inverse, dans une mission de conseil, le sujet est vite traité et les résultats sont directement effectifs.

Par ailleurs, j’ai eu la chance il y a quelques années de faire un projet entrepreneurial avec 3 amis, financé par l’ENS. C’est ça qui m’a donné envie de rejoindre une structure qui a cette même envie de construire et d’explorer, une structure en tout cas « grandissante » plutôt que « trop grande ».

Et puis j’ai rencontré Jérôme (ndlr : Product Manager pour Albert, notre outil SaaS) à un forum école, et le courant est tout de suite passé. Je me reconnaissais bien dans les thématiques qu’Akoya traitait, et entre autres, dans cette volonté de replacer l’humain au cœur de l’entreprise. C’est une thématique qui m’intéressait déjà avant d’aller au forum, mais je n’avais pas conscience à ce moment-là que je pouvais faire du conseil en stratégie sur ce sujet précis.

C’est cette expertise d’Akoya, sans oublier les autres facteurs bien sûr, qui a vraiment été déterminante pour moi. Initialement, je me prédestinais à un poste d’ingénieur, donc avant de démarrer mon premier poste, j’ai discuté avec des cabinets de conseil mais aussi des industries plus ou moins grosses. J’ai finalement fait le choix de me détacher de la physique pour faire quelque chose de très différent.

 

Qu’est-ce que t’a apporté ton expérience en conseil en stratégie ?

Il y a une pratique en particulier que j’ai apprise chez Akoya, et que je continue d’appliquer au quotidien dans mon travail. Dans chacune de mes missions de conseil, j’ai dû non seulement apporter des solutions à des problèmes complexes, mais aussi et surtout communiquer sur ces solutions de manière adéquate.

Je me rends compte aujourd’hui que cette dernière est une étape parfois négligée dans la recherche. On se concentre surtout sur la résolution du problème, alors que la présentation de nos réflexions et solutions est toute aussi importante. Elle demande une vraie rigueur, une capacité à bien communiquer et à clarifier chaque proposition.

Chez Akoya, j’ai beaucoup travaillé sur ces aspects-là, et aujourd’hui, au sein de mon équipe de chercheurs pluridisciplinaire, on est obligés de s’adresser à des interlocuteurs très variés et d’adapter nos présentations. Il faut donc trouver le bon ton et savoir communiquer de manière claire et limpide. Ce sont les compétences qui me sont les plus utiles aujourd’hui dans mon PhD, mais ce ne sont évidemment pas les seules que j’ai pu acquérir chez Akoya. Surtout quand on vient, comme moi, d’un autre milieu que celui du conseil, on apprend énormément.

 

 

As-tu une astuce à partager aux candidats intéressés par Akoya ?

Ne pas essayer de cacher vos différences ou tout ce qui peut paraitre atypique dans votre parcours, mais de les avouer pour en faire une force. Grâce à mon background scientifique, je me suis rendu compte que j’avais tendance à donner des idées que d’autres personnes dans le cabinet n’auraient peut-être pas eues, à poser un regard différent.

Ça été le cas, par exemple, sur une mission de HR Analytics. J’ai créé un sondage pour un acteur du secteur des médias, que je devais à la fois présenter au CEO et réaliser en tandem avec une équipe de chercheurs. Mon profil m’a permis de mener une réflexion à la fois en tant que « Consultant en stratégie », mais aussi en tant que « Chercheur » en utilisant notamment des outils d’analytics poussés qui parlaient beaucoup aux psychologues et spécialistes en neuroscience avec lesquels on travaillait.

Je connaissais bien mon sujet, et j’étais donc à l’aise dans cette mission, essentiellement grâce à mon parcours. C’est une vraie force de pouvoir ainsi présenter des analyses solides devant des interlocuteurs qui connaissent très bien le sujet. Alors surtout, ne cachez pas les expériences qui vous paraitraient trop atypiques pour le poste, mais valorisez-les au maximum !

 

Prochain(e) invité(e) mystère : il/elle a travaillé chez Akoya en tant que Consultant(e) avant de monter sa startup et rejoindre une étoile montante des cartes avantages salariés… Pour découvrir son profil et son parcours, rendez-vous au mois de juillet !

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