Paroles d’alumnis #4 : Marie Forget, Co-fondatrice de Cuvée Privée
C’est l’hiver, le vent glacial qui souffle dehors donne clairement envie de se réfugier chez soi, au risque de devenir un véritable ermite. Alors pour vous aider à faire de nouvelles rencontres sans sortir de la couette, le club très select des Alumnis d’Akoya vous invite à faire connaissance, à travers une série d’interviews, avec celles et ceux qui ont construit son histoire. Découvrez ainsi leur parcours, leurs motivations, leurs astuces et autres petits secrets (jusque-là) bien gardés…
Cuvée Privée
Peux-tu te présenter ? Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui ?
Je viens d’un petit village près de Reims, et j’ai grandi à côté des vignes, dans une famille qui produit du champagne. Après une prépa ECS à Versailles, j’ai étudié à HEC, où, comme beaucoup d’étudiants en école de commerce, je me suis investie dans la vie associative. J’ai donc rejoint le bureau des élèves et les équipes de rugby et d’escrime de l’école, car le sport a une très grande place dans ma vie.
C’est justement grâce à cette passion que j’ai rencontré Akoya, sponsor depuis 7 ans du FHR, l’équipe féminine de rugby d’HEC, où j’étais trésorière. La relation avec Akoya s’était tellement bien passée pendant l’année que j’ai voulu la prolonger par un deuxième stage de césure dans le cabinet. C’était aussi l’occasion d’avoir une expérience complètement différente des précédentes.
J’ai ensuite terminé mes études en me spécialisant dans la majeure entrepreneuriat pour toucher à tous les pans de l’entreprise, aussi bien financier, marketing ou RH. C’est pendant cette dernière année que j’ai rencontré Aurélie et Morgane, qui sont devenues mes associées chez Cuvée Privée et avec qui je partage deux passions : le vin, et la promotion du terroir et de la culture française.
Cuvée Privée, que nous avons fondée en 2018, compte aujourd’hui 15 employés et permet aux amateurs de vin d’adopter des vignes, des oliviers et des houblons un peu partout en France. Notre objectif est de rapprocher le consommateur des vignobles, et plutôt que de faire des dégustations dans des sous-sols parisiens à l’abri des regards, d’aller à la rencontre du producteur et de découvrir son travail qui se fait essentiellement à l’extérieur.
Pourquoi avoir rejoint Akoya à l’époque ?
Ce qui a conforté mon choix d’intégrer Akoya, c’est le dynamisme de son équipe, qui était encore petite en lorsque je l’ai rejointe, et sa dimension entrepreneuriale qui fait écho à ce que je vis actuellement en tant que co-fondatrice de Cuvée Privée. J’ai tout de suite accroché avec la démarche du cabinet qui a choisi d’intégrer un marché dominé par de grandes entreprises, déjà très reconnues, pour apporter de la nouveauté.
J’ai par ailleurs une appétence pour les RH, puisque j’étais moi-même témoin de la gestion des équipes – qui travaillaient dans notre domaine de champagne – par mes parents, et qui étaient régulièrement présentes à la maison. On ne se rend pas toujours compte mais les entrepreneurs traitent beaucoup de sujets humains au quotidien ; c’est une question clé qui n’est pas suffisamment mise sur le devant de la scène, et c’est d’ailleurs tout l’objet d’une entreprise comme Akoya.
Qu’est-ce que t’a apporté ton expérience en conseil en stratégie, et quelles compétences as-tu développées ?
Le conseil m’a appris à produire efficacement dans un temps limité, à structurer des propositions et faire passer des messages le plus clairement possible. Même si on est en stage, on a la possibilité de présenter ces réflexions directement au client, qui sont des experts souvent hauts placés dans la hiérarchie de leur entreprise. Le fait de préparer en amont ces échanges avec des décideurs me permet encore aujourd’hui de mieux structurer mes rendez-vous-commerciaux.
Certes, mon travail chez Cuvée Privée est différent des missions que j’effectuais chez Akoya, c’est moins quantitatif que l’élaboration d’un plan de Strategic Workforce Planning, mais je rencontre souvent des problématiques liées aux compétences, à l’animation ou à l’évolution des talents.
Au-delà de mes missions de conseil, j’ai participé à la mise en place d’événements comme Akoya Start You Up, ce qui m’a permis de développer des compétences en gestion de projet.
Comment ton travail chez Akoya s’est-il inscrit dans ton parcours d’entrepreneuse ?
Travailler chez Akoya a été une expérience très formatrice pour moi dans le lancement et la gestion de Cuvée Privée. J’ai beaucoup observé la façon dont les 3 Partners du cabinet, anciens camarades d’école, l’ont construite et fait évoluer au fil du temps. C’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie, avec Cuvée Privée, d’allier la dimension entrepreneuriale avec cet esprit sympathique de copains de promotion qui montent leur projet ensemble.
Notre organisation est un peu en miroir de la leur, avec 3 anciennes élèves d’HEC qui ont chacune leur pôle d’activité, entre la finance et le Business Development pour Aurélie, le Marketing et Communication pour Morgane et toute la logistique et la relation avec les vignerons pour moi. Je pense que c’est plus facile de mener une gouvernance à 3 parce qu’il y a rarement des situations de blocage, et c’est d’autant plus intéressant quand ce sont 3 personnalités différentes qui confrontent leur vision au quotidien, comme chez Akoya.
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à de futurs candidats d’Akoya ?
Si vous souhaitez être recruté chez Akoya, je pense qu’il ne faut pas prendre au pied de la lettre les cas qu’on vous donne pendant l’entretien, et aller plutôt chercher le côté fun et sympa qui s’y cache.
C’est aussi l’essence d’Akoya, qui apporte en quelque sorte de la « rigueur sans rigidité » : les missions sont très responsabilisantes et on accède à un fort niveau de compétence, le tout sans se prendre trop au sérieux.