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by Akoya

Paroles d’alumnis #5 : Simon Deschamps, Carbon Project Developer chez Suez

Depuis quelques semaines déjà, nous avons enlevé nos masques dans la rue ou en entreprise, et (re)découvert les traits et les expressions de chacun. Alors aujourd’hui on en profite pour vous dresser le portrait d’un alumni d’Akoya, à visage découvert, comme nous avons l’habitude de le faire avec notre série d’interviews sur celles et ceux qui ont construit la vie du cabinet. Retour sur son parcours, ses motivations, ses astuces et ses secrets (jusque-là) bien gardés…

 

 

 

Simon Deschamps

Suez

 

 

Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui, et quel parcours as-tu suivi pour en arriver là ?

Après avoir suivi une formation d’ingénieur, j’ai intégré Suez il y a plus d’un an dans le cadre d’un Graduate program qui consiste à effectuer plusieurs missions d’abord en France, puis dans une start-up et à l’international. Actuellement, j’effectue la quatrième et dernière mission du programme à Montréal, où je participe à un projet de développement d’une usine de biochar (ndrl : une « éponge » de carbone utilisée pour améliorer les sols agricoles).

Avant cette expérience et toujours dans le cadre du Graduate Program, j’ai travaillé dans la BU Climat de Suez où j’étais en charge des sujets de finance climatique. C’est un business assez récent pour l’entreprise puisqu’il a été créé il y a à peu près deux ans, au moment d’ailleurs où j’ai rejoint la BU. Mon travail consistait à générer de nouveaux flux de revenus financiers pour des projets en pays émergents qui ne sont pas rentables, mais qui pourraient l’être en monétisant leur impact climatique positif. On essaie ainsi, chez Suez, de participer à la neutralité carbone : nous finançons chaque tonne de CO2 évitée sur nos projets grâce à la vente des « crédits carbones » générés. Plus concrètement, mon rôle se situait entre la gestion de projet et le financement puisque j’identifiais des projets où il y avait un potentiel de réduction d’émission, mais un manque d’argent.

Ces enjeux n’étaient pas non plus totalement nouveaux pour moi, puisque j’avais déjà pu les aborder au cours de mon premier poste chez Suez. Je devais m’occuper de la stratégie internationale déchets, dont l’objectif était d’identifier les opportunités du groupe à l’international notamment en termes de recyclage de plastique, de déchets dangereux et de méthanisation des déchets organiques.

 

 

Pourquoi avoir décidé de rejoindre Akoya à l’époque, et comment le cabinet s’est-il inscrit dans ton parcours ?

Akoya était ma première expérience professionnelle, que j’ai réalisée en stage de césure. J’avais d’abord rencontré son équipe sur le forum de CentraleSupélec, et je me souviens d’avoir vraiment apprécié la présentation du cabinet. J’ai donc poursuivi par un entretien qui s’est très bien passé, puis un alumni avec qui j’ai échangé pendant un entraînement de handball m’a fait un retour positif de son expérience chez Akoya. C’est donc le feeling et la recommandation faite par un ancien Akoyen qui ont motivé mon choix de rejoindre le cabinet.

Ensuite, j’ai fait un deuxième stage en développement de projet en Malaisie, avant de rejoindre un studio d’innovation qui lui aussi m’avait été recommandé par un ami lors d’un entraînement de handball (ndlr : oui, le hanball, c’est un sacré réseau !).

J’avais donc jusque-là réalisé des expériences au sein de petites structures, ce qui semblait me correspondre davantage. C’est pour cette raison que j’avais postulé, une fois mes études terminées, dans des startups et que j’avais même refusé une première fois le Graduate Program de Suez. Puis j’ai déjeuné avec Vincent, un Partner d’Akoya, qui m’avait conseillé de saisir les opportunités qui ne se présenteront que maintenant, et de mettre de côté celles que je pourrais avoir de nouveau plus tard. C’est en partie pour cette raison que j’ai repostulé au Graduate Program, en me disant aussi qu’il fallait que je tente l’expérience dans un grand groupe et ne pas être aussi catégorique.

Finalement, je me suis rendu compte en intégrant Suez que mes expériences précédentes, notamment chez Akoya, m’avaient permis de mieux comprendre les différents enjeux des grands groupes et de mieux les intégrer.

 

 

Quelles compétences as-tu développées chez Akoya, et les utilises-tu encore aujourd’hui dans ton métier ?

Mon expérience chez Akoya a d’abord consolidé ma culture RH. C’est une fonction qui n’est pas considérée dans son intégralité par les entreprises, alors qu’elle est à la fois essentielle et stratégique. Je pense donc qu’avoir une connaissance de ce domaine est très important, surtout quand on est jeune.

Je reste aussi convaincu que chez Akoya, ce ne sont pas seulement des RH que l’on traite mais surtout de stratégie, c’est-à-dire toutes les méthodes de réflexions, tous les cheminements de pensées qui nous permettent de conseiller telle ou telle action au client. De manière générale, je pense que c’est important de se former au conseil en stratégie, tant d’un point de vue développement professionnel que carrière, si l’on veut intégrer par la suite des grands groupes.

Et puis, passer par un cabinet comme Akoya permet de développer de fortes compétences d’analyses et une vraie méthode de travail pour être plus efficace dans ses tâches du quotidien. Par exemple, j’arrive à faire passer des messages beaucoup plus facilement au travers de mes présentations parce que je sais, en tant qu’ancien Consultant, lesquels mettre en avant. Ce qui reste dans la tête de mes interlocuteurs, ce ne sont pas mes réunions, mais bien les supports et les outils que je transmets.

Par ailleurs, mon expérience au sein du cabinet m’a apporté des compétences humaines et relationnelles, et notamment une grande curiosité professionnelle. J’ai fait beaucoup de missions sur des sujets que je ne connaissais pas et qui étaient pour moi très exploratoires, comme les HR Analytics.

 

 

As-tu une astuce à partager avec les candidats intéressés par Akoya ? 

Les candidats qui souhaitent rejoindre Akoya doivent, comme pour tout poste, se renseigner auprès des équipes en place afin de bénéficier d’un témoignage transparent sur l’entreprise. Chez Akoya, vous pouvez écrire à nobullshit@akoyaconsulting.com pour avoir un retour des Consultants sur le sujet, ou même les appeler directement.

Autre conseil : venez en entretien avec un état d’esprit léger. Vous devez bien sûr garder une posture professionnelle, mais rester détendu lors de vos échanges.

Il ne faut surtout pas hésiter à poser des questions en entretien, et à vous montrer curieux jusqu’à votre intégration dans l’entreprise, en lisant par exemple le Welcome Kit ou en échangeant avec vos nouveaux collègues pour mieux comprendre les codes du conseil et le cabinet en lui-même.

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